Aqua sale

Sur la base des données des années 2007/2010 et au vu des critères de la directive Baignade de 2006 aux critères bien plus sévères et exigeants, une simulation a été réalisée sans caractère réglementaire. La première évaluation sera faite en 2013 par les ARS. Une projection  pour voir où l'on pensait se situer à horizon 2013 si rien n'est fait.

Sur les 120 plages recensées de la cote Aquitaine, 84% seraient de qualité excellente, 9% de bonne qualité, 5% de qualité suffisante et 2% insuffisante.
Ce qu'il est interessant de noter c'est que ces 7% de plages qui seraient bannies à horizon 2015 après application de la nouvelle directive se trouvent toutes sur le littoral basque. (30 plages qui attirent chaque jour en période estivale une moyenne de 30000 touristes).

Une stratégie devait donc être batie permettant l'amélioration de la qualité des eaux.
Certains ont pris le dossier à bras le corps comme à Guéthary où l'axe d'attaque a été judicieusement de prendre le problème à la racine, bien en amont.
Il a été constaté en effet que la dégradation des eaux était très liée aux apports du bassin versant par temps de pluie : la grande question étant de savoir comment intégrer ces bassins versants qui impactent la qualité bactériologique des eaux cotières par temps de pluie ? la réalisation d'un SAGE a donc été décidée et un outil de prévision est en cours de réalisation.
Concernant les macro-déchets, outre l'action de la Surfrider Foundation en terme de lobbying juridique, une étude de courantologie a été lancée à Guethary pour permettre de mieux appréhender le phénomène. En effet, entre octobre et mars, les plages semblent impéccables mis à part le bois. Mais après l'équinoxe de mars, il y a peu à peu une inversion de courant qui fait remonter les déchets quis e trouvent au fond du golfe de Gascogne. Encore plus grave, ces déchets qui ont roulé sur le fond sont des confettis bien difficiles à retirer.

Un angle d'attaque bien différent a été proposé dans la commune voisine de Bidart...une décision bien curieuse et surprenante puisque il avait d'abord été proposé d'établir un système de porte à clapets sur l'Uhabia.
Le canard enchainé fait même une grande publicité au village en publiant un article sur la bien surprenante décision prise par la nouvelle équipe municipale pendant l'été...comme par hasard.
Il s'agit de stocker les eaux de pluies dans des bassins de rétention puis de les déverser, la nuit (c'est vrai, pas trop de surfeurs la nuit) à 700m au large via la construction d'un émissaire sous-terrain.
Si la technique a souvent été utilisée, il faut tout de même préciser que d'habitude ce sont des eaux déjà traitées par les stations d'épuration qui sont envoyées à la mer.

Bref...heureusement que le spot d'Avalanche n'est pas à Bidart !




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