Règle de 3 : Aléa / Enjeu / Risque

COTE SABLEUSE

Sur la cote sableuse, 2 phénomènes touchent les dunes littorales :

L'érosion marine dont les causes sont :
- l’arrêt des apports fluviaux qui provoquent l’épuisement des stocks sédimentaires
- la houle qui par déferlement produit un courant parallèle au rivage appelé dérive littorale entraînant le sable ;
- des actions humaines qui, notamment par la mise en place de protections sur le littoral, modifient le transit naturel des sédiments
- les tempêtes et l’élévation du niveau de la mer qui pourraient également être responsables d’une aggravation future du phénomène ;
- l’érosion des dunes par le vent peut aussi accentuer l’érosion marine.

Et l’avancée dunaire causée par :
- le vent entraîne un transit du sable vers l’intérieur des terres ;
- l’absence de végétation qui permet de freiner le mouvement du sable ;
- les tempêtes peuvent également être responsables d’une aggravation future du phénomène.


Chiffres clés :
La côte sableuse recule de 1 à 3 m/an selon des vitesses maximales de recul pouvant localement atteindre 6 m/an.
Une érosion supérieure à 1 m/an concerne environ 25% du linéaire (environ 60 km).
Par ailleurs, à l’horizon de 2020, un linéaire de 53% (125 km) de la côte sableuse aquitaine est concerné par un aléa faible, 33% (79 km) par un aléa moyen et 14% (34 km) par un aléa fort.


COTE ROCHEUSE

Sur la côte rocheuse 2 phénomènes touchent également cette partie du littoral aquitain :

Les mouvements de terrain affectant les falaises sont provoqués par plusieurs facteurs naturels qui agissent de façon combinée :
- les eaux de pluie et de ruissellement qui sont le facteur principal d’instabilité des falaise par leurs actions mécaniques et chimiques, dégradant la roche et modifient ses propriétés ;
- la houle, les courants côtiers et la marée qui, par leurs actions mécaniques, complètent l’action de l’eau de pluie en déblayant et en transportant les matériaux, empêchant ainsi la stabilisation de la pente.

Et l'érosion des "plages de poche" dont nous parlerons davantage plus tard (qui sont des enclaves sableuses au sein du littoral de la côte rocheuse du littoral basque) car elles bénéficient d’un stock sédimentaire sableux limité en volume mais relativement stable au cours du temps en raison de la présence d’ouvrages naturels ou artificiels limitant les échanges avec les littoraux adjacents.


Chiffres clés :
En moyenne, la côte rocheuse aquitaine recule de 20 cm/an.
La vitesse de recul moyenne mesurée sur plusieurs décennies peut localement atteindre plus de 50 cm/an, par exemple dans les fonds de baies comme celle d’Erromardie.
Le linéaire concerné par une érosion supérieure ou égale à 20 cm/an représente environ 15% de la côte rocheuse aquitaine.

Déclinable à toutes les problématiques océanes (submersion, artificialisation, pollutions macro/micro-déchets,...) on peut résumer l'impact de l'érosion en tant que phénomène naturel sur les activités humaines avec ce petit schéma :

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