A contre courant

Un peu de lecture cette fois pour ceux qui aiment intellectualiser le surf !

Des amis et collègues ont sorti récemment un nouvel opus dans le cadre de leurs recherches destinées à démontrer que le surf n’est pas uniquement le sanctuaire des performances ou passions sportives, mais qu’il est aussi, et surtout, une expérimentation charnelle de l’intensité de l’être-au-monde.

Rien de bien nouveau me direz-vous, à juste titre...mais ça a le mérite d'être bien écrit, bien documenté et techniquement très pro.

Surfeurs pour la plupart d’entre eux, et ainsi forts d’une « participation observante », les auteurs de cet ouvrage adoptent un nouveau point de vue fondé sur l’analyse du sensible, de l’intime, de l’imaginaire, et des interactions symboliques. En questionnant le sens que les surfeurs donnent à leurs existences, ces recherches révèlent que les accomplissements inhérents à cette pratique singulière dépassent les frontières du champ sportif ; qu’ils recouvrent des dimensions culturelles, sociales, esthétiques, éthiques et politiques dont la portée dépend étroitement de la profondeur des relations à la Nature, au Corps, à Soi, à l’Autre, et à l’Espace. Le surf est envisagé comme une épiphanie des dynamiques sociales, c’est-à-dire un marqueur emblématique d’une société en transition.


Plus simplement le surf, pour nous, permet d'expérimenter l’intensité de notre présence au monde.

Mais il y a fort heureusement bien d'autres moyens de l'expérimenter bien sûr ! A chacun et chacune de trouver son vecteur !

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